Meika Ellis, première lauréate du Prix Roger T. Hughes du futur leader de l'IPIC
Le Prix Roger T. Hughes du futur leader est décerné à un professionnel/futur chef de file membre de l’IPIC qui, au cours de l’année, a contribué de façon substantielle aux travaux d’un comité de l’IPIC, d’une communauté de l’Institut ou à toute autre initiative d’envergure de l’IPIC. Le lauréat ou la lauréate aura démontré de grandes qualités de leadership, d’engagement et de dévouement pour mieux faire connaître l’IPIC, ainsi que la valeur et l’avenir de la profession de la PI au Canada. Le Conseil d’administration de l’IPIC est heureux d’annoncer que Meika Ellis est la première lauréate du Prix Roger T. Hughes du futur leader de l'Institut. Le prix lui a été décerné le 14 octobre pour avoir pris énormément d’envergure dans ses fonctions au sein du Comité d’enjeux autochtones en matière de PI de l’Institut.
Meika Ellis a pris énormément d’envergure dans ses fonctions au sein du Comité d’enjeux autochtones en matière de PI de l’Institut. Elle a amorcé la création d’un infographique sur les savoirs traditionnels et les expressions culturelles autochtones que tous les membres peuvent consulter sur le site web de l’IPIC. le s’est avancée lorsqu’on avait besoin d’un membre de la communauté pour lancer une initiative conjointe de l’IPIC et du Conseil canadien pour le commerce autochtone (CCCA). Des initiatives de ce genre sont cruciales pour assurer la pérennité de la pertinence de l’IPIC dans la communauté générale des intervenants. Meika a continué à se porter volontaire pour diriger d’autres projets liés à la PI autochtone. L’IPIC est reconnaissant envers Meika pour son travail acharné et son enthousiasme, en espérant que cette collaboration durera encore très longtemps. – Stephanie Chong, Présidente de l'IPIC and du Conseil d'administration, 2020-2021
Meika Ellis est associée au sein du cabinet Ridout & Maybee LLP à Ottawa. Sa pratique couvre la plupart des domaines du droit de la propriété intellectuelle, y compris les poursuites et les litiges concernant les marques de commerce, le droit d’auteur, les différends relatifs aux noms de domaine, la technologie émergente et les brevets.
Meika a complété le programme de common law de l’Université d’Ottawa. Lorsqu’elle ne suivait pas de cours, Meika travaillait sur plusieurs projets en droit et en technologie, notamment pour la CIPPIC, en effectuant, sous la supervision de son professeur, des recherches sur les correspondances entre les technologies émergentes et le cadre de responsabilité existant à Santé Canada. Avant de se lancer en pratique privée, ses « fonctions primaires » consistaient à travailler en étroite collaboration avec des professeurs et des chercheurs de l’Université d’Ottawa et un peu partout en Afrique au sein du réseau de collaboration Open African Innovation and Research (Open AIR), où Meika et ses collègues ont consacré leurs travaux à chercher à apaiser les tensions entre la propriété intellectuelle et l’accès aux connaissances dans toutes les régions du continent africain.
Cette reconnaissance pour mes travaux au sein du Comité d’enjeux autochtones en matière de PI de l’Institut me rend très humble et le survient au cours d’une année particulièrement difficile pour les collectivités autochtones, alors que la population canadienne commence à peine à mieux comprendre la profondeur réelle de la cicatrice du colonialisme. Il est motivant de voir que les gens remarquent nos efforts en termes de poursuite des travaux axés sur l’accès égal et sans barrières aux protections des savoirs traditionnels et des expressions culturelles autochtones. – Meika Ellis
En tant que membre de la bande Gwich’in de Fort McPherson, Meika recherche continuellement des possibilités de collaboration entre les gens pour découvrir et comprendre les moyens de mieux server les collectivités autochtones qui sont souvent incapables de profiter, ou de profiter moins que les autres, du régime occidental de la PI.
Meika est un membre actif et dévoué du Comité d’enjeux autochtones en matière de PI de l’Institut et ce, depuis sa création. Cette année, Meika a agi à titre de panéliste et de modératrice dans le cadre d’une activité organisée conjointement par ISDE, le CCCA et l’IPIC et intitulée « Les entreprises autochtones et la propriété intellectuelle : Assurer la poursuite de la croissance et de la compétitivité de l’économie autochtone ». En tant qu’avocate spécialisée dans le domaine de la PI et membre de la communauté autochtone, Meika est en voie de devenir une chef de file non seulement dans la sensibiliser des entrepreneurs à la PI, mais aussi pour veiller à ce que les lois canadiennes protègent efficacement les savoirs traditionnels, les ressources génétiques et les expressions culturelles traditionnelles autochtones. En tant que jeune professionnelle, Meika a démontré beaucoup de leadership, en plus d’apporter d’importantes contributions à notre Comité; selon moi, il n’y a pas de meilleur candidat que Meika pour le Prix Roger T. Hughes du futur leader remis à un futur chef de file. – Paula Clancy, Présidente du Comité d’enjeux autochtones en matière de PI de l'IPIC, 2019-2021
Lorsqu’elle ne travaille pas, Meika consacre beaucoup de temps à explorer les merveilleux paysages de la planète à bicyclette — sur piste ou sur route — en tant que cycliste compétitive en formation. Sa passion pour le vélodrome a influencé le titre de sa série télévisée (si HBO lui répond un jour…) : « pourquoi rouler dans le sens des aiguilles semble si anormal ».
Cliquez ici pour apprendre davantage sur les savoirs traditionnels et expressions culturelles autochtones.
À propos de l'honorable juge Roger T. Hughes
L’honorable juge Roger T. Hughes (ret.) est un ancien juge de la Cour fédérale du Canada et membre estimé de l’Institut de la propriété intellectuelle du Canada (IPIC) depuis 48 ans; il a été président de l’IPIC, autrefois appelé Institut canadien des brevets et marques, en 1996 et en 1997. Tout au long de ses nombreuses années au sein de l’IPIC, il a servi dans plusieurs comités en offrant son expérience, ses connaissances et son expertise au profit de l’association, de ses membres et de la profession de la PI.
Le juge Hughes, expert reconnu des questions de propriété intellectuelle, a obtenu son diplôme de droit à l’Université de Toronto en 1966, avant d’être admis au barreau de l’Ontario en 1968, puis au barreau de l’Alberta en 1979. Avant sa nomination à la Cour fédérale du Canada en juin 2005, M. Hughes a pratiqué le droit au sein des cabinets d’avocats torontois Sim, Hughes, Ashton & McKay et Sim & McBurney, en tant qu’associé et partenaire spécialisé dans les domaines des brevets, des dessins industriels, des marques de commerce, des secrets commerciaux, du droit d’auteur, de l’octroi de permis, du franchisage, de la responsabilité du produit et des questions connexes.
L’IPIC a attribué au juge Hughes le titre de Membre avec distinction, en reconnaissance de ses nombreuses contributions et de l’honneur et du prestige qu’il porte à la profession de la PI.
commentaires