Profil de membre pour la Journée internationale des femmes - Lauréate du Prix Roger T. Hughes du futur leader 2021 - Meika Ellis
La Journée internationale des femmes, célébrée annuellement le 8 mars dans le monde entier, est une journée qui sert à reconnaître et souligner les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles, en plus d’une excellente occasion pour sensibiliser le public au progrès accompli dans la réalisation de l’égalité des genres et au travail qui reste à faire à cet égard. À l’échelle mondiale, de nombreux groupes se rassemblent pour célébrer les réalisations des femmes et des filles et pour se mobiliser pour l’égalité des femmes. Le thème de la campagne de 2022 est « Break the Bias » (brisons les préjugés); peu importe s’ils sont intentionnels ou inconscients, les préjugés ralentissent l’avancement des femmes et des filles. Il ne suffit pas de savoir que les préjugés existent, des mesures doivent nécessairement être prises pour lutter à armes égales. Pour célébrer cette importante journée, l’PIC mettra en vedette d’importantes personnes qui représentent fidèlement les nombreuses femmes extraordinaires qui œuvrent au sein de la profession de la PI.
Meika Ellis, Associée, Ridout & Maybee LLP, Lauréate du Prix Roger T. Hughes du futur leader 2021
Meika Ellis est associée au cabinet Ridout & Maybee LLP à Ottawa. Sa pratique couvre la plupart des domaines du droit de la propriété intellectuelle (PI), notamment les poursuites et les litiges concernant les marques de commerce, le droit d’auteur, les différends relatifs aux noms de domaine, la technologie émergente et les brevets.
Meika a complété le programme de common law de l’Université d’Ottawa. Lorsqu’elle ne suivait pas de cours, Meika travaillait sur plusieurs projets en droit et en technologie, notamment pour la Clinique d’intérêt public et de politique d’Internet public du Canada (CIPPIC), en effectuant, sous la supervision de son professeur, des recherches sur les correspondances entre les technologies émergentes et le cadre de responsabilité existant à Santé Canada. Avant de se lancer en pratique privée, ses « fonctions primaires » consistaient à travailler en étroite collaboration avec des professeurs et des chercheurs de l’Université d’Ottawa et un peu partout en Afrique au sein du réseau de collaboration Open African Innovation and Research (Open AIR), où Meika et ses collègues ont consacré leurs travaux à chercher à apaiser les tensions entre la propriété intellectuelle et l’accès aux connaissances dans toutes les régions du continent africain.
En tant que membre de la bande Gwich’in de Fort McPherson, Meika recherche continuellement des possibilités de collaboration entre les gens pour découvrir et comprendre les moyens de mieux server les collectivités autochtones qui sont souvent incapables de profiter autant que les autres du régime occidental de la PI.
Pourquoi l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) sont-elles des valeurs importantes pour la profession de la PI?
L’innovation ne peut pas croître sans la diversité; par conséquent, la PI est intrinsèquement une profession qui prospérera dans des environnements diversifiés. Si notre mission est de continuer à poursuivre de grands objectifs d’innovation au Canada, l’équité, la diversité et l’inclusion sont essentielles pour solliciter la participation des cerveaux les plus brillants – tant du côté de l’innovateur que de celui du professionnel de la PI.
De quelle réalisation êtes-vous la plus fière?
Je suis plus particulièrement fière de l’orientation prise par le Comité consultatif autochtone de l’IPIC (et je ne dis pas ceci parce que je réponds à ces questions au nom de l’Institut ????). Ce groupe a vraiment jeté de solides bases pour l’acquisition et la distribution de connaissances sur les protections pour des considérations actuelles et futures du savoir autochtone et des expressions culturelles. Je suis tellement fière d’avoir fait partie et de toujours faire partie du mouvement vers une meilleure inclusivité, utilisation et protection du savoir autochtone et des expressions culturelles.
En 2022, le thème de la Journée internationale des femmes est « Break the Bias » (peu importe s’ils sont intentionnels ou inconscients, les préjugés ralentissent l’avancement des femmes et des filles. Il ne suffit pas de savoir que les préjugés existent, des mesures doivent nécessairement être prises pour lutter à armes égales); selon vous, quelles mesures doivent être prises dans la profession de la PI pour Briser les préjugés?
La profession de la PI doit d’éloigner des pratiques en vigueur au cours des années 1950 et adopter celles de 2022 (certaines sociétés sont déjà dans la bonne voie).
Selon vous, quelles sont les meilleures façons de briser les préjugés et les inégalités pour parvenir à un changement?
Exprimez-vous. Montrez que vous avez une voix pour vous-même et pour celles qui ne l’ont pas encore découverte. Brisez les préjugés et les inégalités de façon solide, rationnelle et polie - en communiquant non seulement avec vos collègues de travail, mais aussi avec tous les dirigeants – oui, même avec les autres associés ... lorsque vous commencerez à vous exprimer, vous remarquerez qu’ils sont tout aussi humains que vous).
Quels conseils aimeriez-vous formuler aux femmes qui aspirent à devenir des professionnelles de la PI?
Lorsque vous entrez dans la profession, faites-le en sachant que vous y apportez des qualités uniques. Mettez de côté vos craintes des préjugés. Plus vous aurez confiance en vous-même et trouverez votre voix, plus il sera difficile pour ces préjugés de vous écraser et de vous retenir. Sachez que vous avez une place dans la profession.
Quel sera le plus grand défi pour la prochaine génération de dirigeantes dans la profession de la PI?
Le plus grand défi pour la prochaine génération de dirigeantes sera d’apprendre comment établir et perpétuer les limites tout en continuant de démontrer qu’elles méritent un poste de direction autant que ceux qui gravissent les échelons systématiquement et plus facilement.