Mois de l'histoire des Noirs : Jillian Carter
Pour célébrer le Mois de l’histoire des Noir, au cours du mois de février l’IPIC va mettre en vedette des leaders de la profession de la PI sous forme d’une série de profils de membres. Les profils aident à promouvoir les contributions importantes de ces membres pour la profession de la PI et l’industrie, en plus de mieux faire connaître les enjeux auxquels ils ont été confrontés au cours de leurs carrières. Chaque profil comporte également des observations et des conseils pour inspirer la prochaine génération de leaders de la PI. Le profil est celui d'un membre de l'IPIC, Jillian Carter, Commis en PI, Perry + Currier Inc. et Gestionnaire de marques agréé canadien (GMAC).
À propos de Jillian : Pendant mes études en programmation informatique au Collège Sheridan, j’ai complété un cours facultatif en criminologie. Je suis devenue accro. J’ai alors réalisé que je voulais travailler dans le milieu juridique. Sept (7) ans plus tard, j’ai décidé de retourner aux études et j’ai obtenu mon 2e diplôme (assistante juridique) au Collège CDI. Je n’étais pas certaine de la discipline dans laquelle je voulais travailler (mais ce ne serait définitivement pas le droit familial ou le droit criminel – trop émotif). J’ai vu une offre d’emploi de commis responsable de l’enregistrement des dossiers de PI et j’ai postulé même si j’ignorais ce qu’était la PI. J’ai vite réalisé que la PI était très intéressante dans le cadre de mes fonctions de commis responsable de l’enregistrement des dossiers et je suis toujours dans la profession 17 ans plus tard, acquérant de l’expérience dans le domaine de la propriété intellectuelle en tant que commis responsable de l’enregistrement des dossiers et assistante juridique/greffière - PI. Au cours des sept (7) dernières années, j’ai travaillé comme greffière - PI (marques de commerce) au sein du cabinet d’avocats Perry + Currier Inc. J’ai acquis des connaissances en matière de préparation, dépôt et traitement des demandes de brevet, de marque de commerce et de dessin industriel présentées à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) et au United States Patent and Trademark Office (USPTO), en plus de travailler sur des demandes pour divers pays étrangers. Il y a trois (3) ans, j’ai obtenu le certificat de Gestionnaire de marques agréée canadienne (GMAC) de l’Institut de la propriété intellectuelle du Canada (IPIC) dont je suis membre; cette certification a rehaussé ma connaissance et ma compréhension des marques de commerce. Je suis en plus la très fière maman de deux jeunes hommes (24 et 19 ans).
Pourquoi l’équité, la diversité et l’inclusion sont-elles importantes pour la profession de la PI?
Le monde regroupe une variété de personnes de races différentes et d’antécédents variés; il en est de même pour la profession de la PI. La profession profitera des différentes perspectives nécessaires qui accompagnent les vécus différents. Choisir à partir d’une certaine ethnicité équivaut à ignorer l’énorme talent disponible. Il faut encourager les groupes plus racialisés à s’engager dans le dépôt des demandes de brevet et de marque de commerce et à protéger le droit d’auteur de leur matériel.
De quelles réalisations êtes-vous la plus fière?
Je suis très fière d’avoir décidé de retourner aux études à 28 ans, tout en élevant deux jeunes enfants. J’ai obtenu mon diplôme d’assistante juridique, puis j’ai rapidement décroché un emploi de commis responsable de l’enregistrement des dossiers dans un des plus importants cabinets juridiques du pays. À partir de ce premier emploi, je suis devenue assistante juridique en brevets, puis greffière - PI (marques de commerce) et je continue d’apprendre.
Je suis tout aussi fière d’avoir obtenu ma certification de Gestionnaire de marques agréée canadienne de l’IPIC.
Quels conseils aimeriez-vous formuler aux nouveaux membres de notre association qui cherchent à faire progresser leur carrière?
Mon tout premier conseil est de continuer d’apprendre. L’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’Institut de la propriété intellectuelle du Canada (IPIC) offrent un très grand nombre de cours et de webinaires qui contribueront à augmenter votre connaissance de la PI, dont plusieurs sont présentés gratuitement.
Deuxièmement, ne laissez pas la couleur de votre peau ou votre genre vous limiter. Si vous ressentez que les opportunités ne vous sont pas présentées dans le poste que vous occupez, envisagez la possibilité de vous joindre à un autre cabinet, sans écarter les sociétés de plus petite taille. Vous pouvez parfois obtenir plus d’opportunités et d’expérience dans un cabinet de plus petite taille et vous pouvez en faire plus et contribuer davantage (expérience personnelle).
Troisièmement, mettez un pied dans la porte. Ne craignez pas de commencer au bas de l’échelle et de gravir les échelons. J’ai travaillé pendant deux (2) ans en tant que commis responsable de l’enregistrement des dossiers, mon premier poste dans le domaine de la PI. Suite au départ de l’assistant juridique, on m’a offert son poste et je l’ai accepté. L’expérience de commis responsable de l’enregistrement des dossiers m’a grandement aidé dans mon nouveau rôle d’assistante juridique.
Quel sera le plus grand défi pour la prochaine génération de dirigeants/dirigeantes NADC dans la profession de la PI?
Préciser aux jeunes avocats/étudiants en droit que la PI demeure une option. J’ignorais l’existence de la PI avant d’obtenir le poste de commis responsable de l’enregistrement des dossiers. Il est très important de visiter, entre autres, les écoles, les groupes, les organisations communautaires et les comités qui concentrent leurs efforts sur les divers groupes de personnes NADC.
Comment vos antécédents/influences vous ont-ils mené à votre poste actuel et qu’est-ce qui vous a incité à offrir vos services à l’IPIC?
Mon désir de faire le mieux possible pour moi-même et pour mes fils m’a amené ici. La décision de poursuivre mes études m’a dirigé vers mon premier poste dans le domaine de la PI; j’ai tellement apprécié cette opportunité que j’ai continué d’apprendre autant que possible pour faire progresser ma carrière. J’ai travaillé sur des dossiers de brevet, de marque de commerce, de dessin industriel et de droit d’auteur.
Je n’ai toujours pas fait de volontariat auprès de l’IPIC, mais je le ferai dès que l’opportunité se présentera.