15 juin 2018
Classification de Nice dans l’ère de la mondialisation
J’ai récemment eu l’honneur de représenter l’IPIC à la 28e session du Comité d’experts de l’Union de Nice (le Comité) qui a eu lieu à Genève (Suisse) du 30 avril au 4 mai 2018.
15 juin 2018
Enjeux liés à la PI au Venezuela
Le bureau des brevets et marques du Venezuela a temporairement suspendu le processus de versement des droits officiels qu’un demandeur étranger doit effectuer, et ce, jusqu’à la publication des nouveaux droits officiels. Conséquemment, plusieurs services de paiement ne sont plus offerts, notamment pour les renouvellements, les taxes d’octroi définitif, les droits annuels de maintien des brevets et les frais de transfert de titre de propriété. D’autres services ne sont pas touchés, dont le traitement des demandes d’enregistrement des marques et les procédures concernant les demandes présentées par des demandeurs domestiques/vénézuéliens, ou celles qui sont payées en devise locale.
11 mai 2018
Dépôt d’une nouvelle demande d’enregistrement de marque de commerce en Iraq
En Irak, il est désormais obligatoire de présenter une demande d’examen avant de déposer toute demande d’enregistrement de marque de commerce. Cette demande d'examen semble impliquer une recherche. Si les résultats de l’examen sont positifs, une demande d'enregistrement de marque de commerce peut être déposée si elle est accompagnée des résultats; la demande en question sera alors acceptée et procédera immédiatement à l’étape de publication. Si les résultats ne sont pas entièrement positifs, la demande peut toujours être déposée; cependant, un appel pourrait s’avérer nécessaire pour essayer de surmonter les aspects négatifs du rapport d’examen.
11 mai 2018
Énoncé de l’IPIC concernant le programme Demande d’aide (DA)
En janvier 2015, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a adopté le programme Demande d’aide (DA) dans le cadre de ses efforts de répression des marchandises contrefaites ou piratées qui croisent les frontières canadiennes, pour permettre aux titulaires de droits de propriété intellectuelle d’intenter des poursuites judiciaires contre tout importateur identifié par le programme, et de faire des arrangements nécessaires pour détruire les marchandises contrefaites ou piratées dans un délai convenable.
8 février 2018
Mise à jour sur les marques qui dénigrent
Les marques qui dénigrent ont fait parler d’elles aux États-Unis et au Canada. En particulier, il convient de noter la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Slants concernant les dispositions relatives au « dénigrement » de l’article 2(a) de la Lanham Act. D’autres affaires arrivent également devant les tribunaux américains concernant les dispositions de l’article 2(a) liées aux « aspects immoraux, trompeurs ou scandaleux ». Au Canada, les cours et les tribunaux des droits de la personne ont traité récemment des affaires concernant les noms et logos d’équipes sportives. Cet article donne un aperçu des jugements rendus relativement à ces questions particulières. Il examine également les dispositions de la Loi sur les marques de commerce s’appliquant aux marques qui dénigrent.
26 janvier 2018
Soyez un conseiller de confiance
Devenir un brillant professionnel de la propriété intellectuelle (PI) exige de devenir un conseiller de confiance, c’est-à-dire une personne compétente, honnête, loyale et aimable sur laquelle on peut compter. Même l’avocat spécialisé en PI ou l’agent de brevets ou de marques le plus compétent ne sera pas en mesure d’attirer des clients et de les garder s’il n’arrive pas à gagner leur confiance. Pour gagner et maintenir la confiance de ses clients, un professionnel de la PI doit être fiable et crédible dans ses interactions avec ses clients, ses supérieurs, ses partenaires, ses associés, le personnel administratif, les examinateurs, les juges, le personnel des tribunaux, l’avocat de la partie adverse et toute autre personne avec qui il interagit.
26 janvier 2018
Commentaire d’arrêt : Copibec c. Université Laval
Le 8 février dernier, dans l’affaire Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction (Copibec) c. Université Laval[1](ci-après « Copibec c. Université Laval »), la Cour d’appel du Québec a autorisé la Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction (« Copibec ») à entreprendre une action collective contre l’Université Laval pour violation de droits d’auteur et de droits moraux. Copibec réclame unesomme totale de 4 081 830 $ sauf à à parfaire.